Vie pratique

Vapoter : inhalation directe ou indirecte ?

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Ceux qui fument depuis longtemps ne se posent sans doute pas la question quand ils passent à la vape. Ils savent ce qui leur convient pour progressivement arrêter de fumer ; raison pour laquelle de nombreux français font le choix chaque année d’arrêter le tabac pour devenir de vrais vapoteurs.

Mais quand on débute, il n’est pas évident de faire la distinction entre les deux. Nous faisons la lumière à ce sujet.

Comment savoir s’il faut inhaler de façon directe ou indirecte quand on vapote ?

L’inhalation indirecte est celle qui est majoritairement adoptée par les vapoteurs ou encore par ceux qui débutent la vape. Cela consiste en le fait d’aspirer la vapeur (on parle de vapeur et non de fumée dans le cas d’une cigarette électronique), de la garder pendant quelques instants au niveau de l’intérieur de la bouche avant le passage dans les poumons (on avale la vapeur). Au contraire, l’inhalation suppose une absorption de la vapeur, sans stagnation dans la bouche au préalable. On peut se demander pourquoi un changement qui semble si mineur est si important. La façon d’inhaler permet pourtant de choisir le matériel le plus adéquat au regard de ses habitudes de fumeur.

Ne pas le faire pourrait avoir une incidence sur l’expérience de vape, mais aussi provoquer des effets indésirables en prenant un matériel trop puissant, ce qui occasionne généralement une irritation de la gorge, voire de la toux. Quand on n’est pas certain de ce dont on a besoin, il peut être utile de se renseigner sur les plateformes de vente. Celles-ci sont généralement bien fournies en termes de contenu et il est courant de trouver réponse à ses questions. Mais il est également possible de contacter le service client pour en savoir plus, afin de choisir le meilleur setup. Que ce soit au niveau de la résistance, de la batterie ou encore du clearomiseur, rien ne sera pareil si l’on pratique l’inhalation directe ou indirecte.

Comment expliquer l’engouement pour la cigarette électronique ?

Aujourd’hui, la France compterait 3 millions de vapoteurs. Grâce à elle, 1.5 millions de personnes auraient déjà arrêté de fumer. Créée en 1963, elle tombe dans l’oubli avant d’être revisitée dans les années 2000 avec un succès grandissant d’année en année. Contrairement à d’autres alternatives comme les gommes à mâcher ou les patchs, la cigarette électronique permet de garder la gestuelle du fumeur : tenir l’ecig dans la main, la porter à la bouche, inhaler, la présence (ou pas) de nicotine… Si les e-liquides sont tout prêts, il est également possible de les confectionner soi-même pour personnaliser ce que l’on va vapoter. C’est aussi cette personnalisation au regard de ce que l’on souhaite faire (continuer à prendre de la nicotine ou diminuer ce taux pour arrêter de fumer) qui séduit tout autant les hommes que les femmes.

Cette personnalisation, qui a à voir avec la puissance de l’appareil, la capacité du réservoir, passe par un choix très étendu en termes de saveurs, mais aussi de forme de cigarettes. Certains préféreront des modèles plus épais que l’on tient bien en main, d’autres, des produits plus légers que l’on peut facilement ranger, entre deux utilisations dans un sac à main ou même dans une poche de veste. Enfin, les vapoteurs ont l’impression d’intégrer une nouvelle communauté : celle des personnes qui souhaitent changer de vie pour adopter d’autres habitudes afin de lutter contre leur addiction.  Il est évident que pour y arriver, il s’agit d’arrêter définitivement le tabac, et pas de conjuguer les deux, auquel cas l’action ne sera pas couronnée de succès. Cela ne passe qu’en diminuant progressivement le taux de nicotine dans les e-liquides.